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Kalahari Conference 2025 : Hoopers, Al Ittihad et FUS Rabat donnent le ton dans une ouverture riche en rebondissements

La Kalahari Conference de la BAL 2025 a démarré avec fracas, offrant déjà son lot de surprises, de frustrations et de promesses. Trois jours de compétition, six matchs disputés et un constat clair : la marge est mince entre les prétendants et ceux qui devront se battre jusqu’au bout pour ne pas sombrer.

Les Hoopers rugissent d’entrée, mais tombent face à la vague égyptienne

Rivers Hoopers a débuté son parcours de manière impressionnante, imposant leur défense suffocante face à Stade Malien (81-60) puis domptant les hôtes FUS Rabat (88-82). Emmenée par un Madut Akec incandescent (25 points contre Rabat, 16 contre Bamako), la formation nigériane a confirmé sa montée en puissance sur la scène africaine.

Mais face à Al Ittihad, la marche était trop haute. Les Égyptiens ont envoyé un message clair au reste du continent en infligeant une défaite sévère aux Hoopers (100-80), profitant d’une adresse extérieure diabolique (13 tirs à 3 pts réussis) et d’un banc dominateur (40 points). Vinales (26 pts), King (23 pts) et Mohamed (17 pts) ont étalé tout leur talent.

« On a commencé trop lentement en défense, c’est ce qui nous a tués », a reconnu David Ike.

Al Ittihad : Trois matchs, trois victoires, et des ambitions affirmées

En l’espace de trois jours, Al Ittihad est passé de « bonne équipe à surveiller » à sérieux prétendant au titre continental. Après avoir neutralisé FUS Rabat (71-60) puis renversé Stade Malien (72-69) dans une bataille mentale, les hommes d’Ahmed Soliman ont déroulé face aux Hoopers.

« Marquer 100 points contre une équipe qui a terminé 3e la saison dernière, c’est un bon signe. Mais on n’a encore rien gagné », a tempéré Mohamed Khalaf.

Le message est clair : les champions égyptiens n’ont pas l’intention de s’arrêter là.

FUS Rabat se réveille à temps et retrouve de l’espoir

Deux défaites pour commencer devant leur public, dont une face aux Hoopers dans un match qu’ils auraient pu emporter. FUS Rabat semblait en perdition. Mais mardi soir, face à Stade Malien, les Marocains ont répondu présents avec autorité (92-72).

Jonathan Jordan a enfin été épaulé efficacement, notamment par Nisre Zouzoua (22 pts), Ayoub Nouhi (19 pts) et Yacine Baeri, auteur d’un match plein avec 11 points en sortie de banc.

« Ce vestiaire était silencieux après notre deuxième défaite. Là, c’était la fête », a avoué Baeri.

Avec une adresse retrouvée (12/24 à trois points) et un banc productif (28 pts), FUS peut encore espérer se qualifier, même si le défi reste immense.

Stade Malien : des efforts sans récompense

Trois matchs, trois défaites. Le bilan est lourd pour les Maliens, mais le contenu laisse entrevoir de meilleures choses. Contre Al Ittihad, ils menaient avant de craquer dans le money time. Contre FUS, ils avaient réduit un déficit de 22 points à 4 avant de s’effondrer.

Cartier Diarra, Mahamane Coulibaly ou encore Mouhamed Doumbia montrent de belles choses individuellement, mais collectivement, l’équipe peine à trouver son équilibre. La défense de zone mise en place contre Rabat a montré quelques résultats, mais la régularité fait défaut.

« Il faut se regarder dans le miroir. Ce 0-3 n’est pas une fatalité, mais il va falloir une réponse rapide », a insisté Aliaye Togo.

Le duel au sommet : Hoopers vs Al Ittihad, l’électrochoc du jour 3

Le duel tant attendu entre les deux équipes invaincues n’a finalement pas tenu ses promesses en termes de suspense, tant Al Ittihad a dominé. Mais il a confirmé que cette édition de la Kalahari Conference pourrait se jouer sur des détails : la profondeur de banc, l’adresse extérieure, la discipline défensive.

« Ce n’est pas une défaite qui nous sort du tournoi. Il faut gagner les deux prochains, et on sera en Afrique du Sud », a rassuré Peter Olisemeka.


Top 5 enseignements après 3 journées

  1. Al Ittihad, armé pour aller loin – Profondeur, expérience, système huilé.
  2. Madut Akec, la valeur sûre des Hoopers – Leader offensif et présence défensive.
  3. FUS Rabat doit jouer libéré – Leur victoire contre Stade Malien montre leur vrai visage.
  4. Stade Malien : talent, mais manque de constance – Il reste deux matchs pour changer la dynamique.
  5. Le banc fait la différence – Hoopers (13 pts du banc contre Al Ittihad) et FUS (28 pts) en sont l’exemple.